jeudi 5 août 2010

Villazon-Uyuni


Dimanche 25 juillet : 40km. Et voila, c'est le moment de quitter l'Argentine pour de bon, et d'entrer en Bolivie.
Au poste frontière, la foule de Boliven qui faisait la queue me laissait craindre que le passage entre les deux pays serait particulièrement long, mais en définitive ca ne prit pas trop de temps. Ouf. Le poste de Villazon, comparé à celui de La Quiaca, semble bien vétuste et poussiéreux, donnant un avant goût de ce que l'on rencontrera plus tard dans le reste du pays. Un peu partout dans le minuscule bureau sont affichés des portraits d'Evo Morales, le héro des Boliviens d'origines indiennes, qui représentent plus de 60 pour cent de la population.
Une fois la frontière passée, changement d'atmosphère, on se retrouve dans un réseau de ruelles marchandes, vaste et chaotique, où sont vendus des milliers de produits de contrebande : lunettes, vêtements, chaussures, matériel électronique, etc... contrefaçons vendues à un prix dérisoir.
La population des hauts plateaux est presque exclusivement indienne, ca change de l'Argentine fortement métissée! Les femmes sont des Cholitas pour la plupart : elles portent le costume andin traditionnel : Chapeau melon, deux nattes tressées avec raie au milieu, jupe et jupons, tablier, pull, sandalettes et grosses chaussettes, sans oublier l'aguayo autour du cou : un rectangle de tissus qui leur sert de sac à dos. Bon moi je trouve ces habits marrants et exotiques, mais aussi particulièrement moches! Avec toutes ces couches de vêtements superposées, les boliviennes ressemblent à des tonneaux, et le chapeau melon c'est le pompon... Pourtant dans l'ensemble elles ne sont pas vilaines, bien que de visages fortement marqués par le climat de l'altiplano et les conditions de vie difficiles. Ce costume leur fût imposé par le royaume d'Espagne au 18e siecle, et du coup ne trouve pas vraiment grâce a mes yeux...
Les cholitas ne sont pas vraiment sympathiques (probablement complexées par leur accoutrement...), et ce fût généralement assez difficile pour moi de leur arracher un sourire. En revenche les autres femmes et les hommes sont extrèmement gentils, entament volontier la conversation, font des blagues et rigolent sans arrêt.
Je ne resterai pas longtemps a Villazon, qui présente assez peu d'intêrets, et me dirigerai directement vers Tupiza, a 100km de là. Je fais alors la connaissance des routes boliviennes, qui sont à des années lumiere de ce que l'on trouve dans les autres pays. Et encore là ca va : sur le troncon Villazon-Tupiza la route est en travaux, et à moitié goudronnée (300m d'asphalte, 300m de terre), mais au delà... ben vous verrez bien. Je fais aussi la connaissance de mes compagnons de route, les camions et les 4*4. Venus d'un autre âge, ces dinosaures mécaniques crachent sans arrêt une épaisse fumée noire qui manque de m'asphyxier a chaque passage. Et comme si cela ne suffisait pas, ils soulèvent derrière eux des nuages de poussière si épaisse qu'on n'y voit plus rien pendant un petit moment, et qui contribuent également a asphyxier le Poivre. Mais les chauffeurs sont malgré tout bien sympas (ou compatissants envers les pauvres cyclistes), et me saluent presque tous d'un petit coup de klaxon.
Sur les premiers kilomètres, le paysage est toujours de type pampa, avec des buissons secs qui peinent a survivre, mais c'est nettement plus vallonné qu'en Argentine. Le vent est toujours présent, et toujours de face, ce qui, combiné a la route en mauvais état, rend la progression assez difficile. Le soir je monte la tente un peu a l'écart de la route, au milieu d'épineux.




Lundi 26 juillet : 61km. Villazon se trouvait a 3500m d'altitude, mais Tupiza n'est qu'à 3000m. D'une certaine facon ca m'ennuie un peu, car je sais que je devrai remonter plus tard ces 500m de descente auxquels je vais avoir le droit aujourd'hui. 10km sans pédaler, qui m'emmèneront au coeur d'une vallée fertile, entourée de montagnes aux formes surprenantes, faconnées par l'érosion. Le long de la petite rivière qui coule en bas se trouvent de jolis champs multicolores et quelques hameaux. Dans l'un d'eux, une vieille cholita qui nettoyait le devant de sa maison avec un jet d'eau essaie de m'asperger lorsque je passe devant. Je fuis a toute allure en lui criant que la douche c'est pour ce soir! Une des rares fois où j'entendrai une cholita rigoler.
Une autre particularité de beaucoup de boliviens rencontrés jusqu'à présent : ils ne sont d'aucune aide lorsqu'on a besoin de s'orienter ou de connaitre la distance à parcourir pour se rendre quelque part. Alors que je passe dans un autre hameau, je demande a un vieux a quelle distance se trouve Tupiza. C'est pas loin me dit-il, a moins de 5km! Et donc 15km plus loin, j'arrive à destination.
Tupiza est un gros village assez touristique, qui sert de base pour explorer les innombrables canyons environnants. J'y déniche un hôtel qui, sans être le moins cher, ne coûte que 4 euros la nuit, avec un petit déjeuner-buffet a volonté, piscine, et tout le confort. A ce prix là je sens que je vais apprécier les hôtels boliviens!




Mardi 27 juillet : quelques kilomètres a pied. Je prends un petit dej' gargantuesque avant de filer faire une promenade vers la puerta del diablo, la vallée de los machos, et le canyon del Inca. Les premiers kilomètres me feront découvrir une vérité navrante : les boliviens n'ont aucun sens de l'écologie ni de la propreté! Partout, des millions de sacs plastique, poubelles, rebus, s'étalent dans la campagne environnante. On se croirait vraiment dans une décharge. Après quelques centaines de mètres celà disparait heureusement, et on peut profitter pleinement du paysage. De tous les lieux visités ce jour là, la vallée de los machos est le plus intéressant. Il s'agit d'un ensemble de montagnes recouvertes exclusivement de hautes colonnes de pierre noire. De retour en ville, je visite le marché municipal, qui regorge de produits de toutes sortes, neufs ou d'occasion.




Mercredi 28 juillet : 33km. L'aprés midi aprés le déjeuner, départ vers Atucha, sur la route d'Uyuni. Aprés avoir demandé la direction a trois personnes (les deux premières ne savaient pas), c'est parti. Une fois passé Tupiza, la route est un véritable cauchemard : fini les troncons asphaltés, bonjour la tôle ondulée, je vais avoir le droit a une piste defoncée jusqu'à destination. Aujourd'hui je resterai dans la jolie vallée de Tupiza, entourée de montagnes aux formes de temples grecs (ou n'importe quel type de temples à colonnes..), jusqu'au petit village de Salo, ou je prendrai un repas dans une petite gargotte, à discuter avec le jeune patron très cultivé et curieux. Sa toute petite soeur ne cessera pas de me dévisager de toute la soirée : ca doit être la premiere fois qu'elle voit un gringo! Un peu plus tard je pose la tente, un peu à l'ecart de la ville.




Jeudi 29 juillet : 25km. Au réveil je remarque que la journée va commencer par une énorme montée. De 3000m, on grimpe de suite a 3700m en passant par un col à 4000, le tout sur a peine 10km : bonjour le dénivelé. Toutes les conditions sont réunis pour me ralentir : la pente, le gros vent, la route en papier mâché, le manque d'air et.... le poid du sylvio, qui pèse plus de 50kg. Ce fût une belle erreur de le charger autant, car les rayons des roues n'ont pas apprécié le surpoid : sept se sont cassé sur la seule roue arrière! Je ne peux en changer que quatre avant de poursuivre péniblement, moitié pédalant moitié poussant. Une fois arrivé en haut, la route passe d'un sommet à un autre, longeant les cimes des montagnes, et offrant une vue spectaculaire sur la région. Mais le vent souffle toujours très fort, et j'avance tout doucement. Impossible de prendre mon second souffle, je dois m'arrêter tous les 100m. Puis on redescend dans d'autres petites vallées, ce qui signifie qu'il faudra encore remonter péniblement. En fin d'aprés midi, alors que le soleil est sur le point de se coucher, je suis bien embêté : il n'y a nulle part un endroit plat où poser la tente : la route se trouve sur une paroi très pentue de la montagne, sur laquelle poussent d'innombrables buissons épineux. Par chance alors que le soleil passe derrière les plus hautes montagnes, hop je vois une petite avancée rocheuse de la paroi, plate et nue, mais alors carrément exposée aux vents. N'ayant pas le choix je pose la tente, que je leste de gros cailloux pour qu'elle tienne, vu que je ne peux pas planter les sardines dans le sol de pierre. C'est que je n'ai pas envie de m'envoler cette nuit pour me retrouver demain 300km plus au sud, voir même au pays du magicien d'Oz! No hay lugar como el hogar!




Vendredi 30 juillet : 30km. Evidemment, le vent a soufflé sans arrêt, me plaquant les parois de la tente directement sur la truffe. Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit, et commence cette journée bien tard, vers midi. La route se poursuit sur les sommets des montagnes, de moins en moins hautes alors que l'on s'approche d'Atocha, et la végétation diparaît petit à petit. Alors que je descends tranquillement une côte (par tranquillement, on comprendra balloté dans tous les sens a cause du relief peu orthodoxe de cette fichue route), boum crac, le Sylvio s'arrête brusquement.
Inquiet je lui demande:
"-Qu'est ce qui t'arrive vieux?
-Ahhh, je crois que je me suis tordu la cheville!
-Mais...tu es un vélo, tu n'as pas de cheville!?
-Ah c'est juste. Ben y a un truc qui me bloque derrière, une sorte de lumbago, mais je ne peux pas tourner le guidon pour voir. Tu peux me dire ce que c'est?"
Effectivement, outre deux nouveaux rayons cassés qui contribuaient à voiler la roue de facon atroce, le porte-bagages arrière s'était affaissé, et frottait contre le pneu. C'était un spectacle dur a voir.
"Ah, mon pauvre ami, tu as un porte-bagages cassé, et je vais malheureusement devoir t'abattre. J'en suis vraiment navré...
-Plait-il? Je ne suis pas un cheval que diable! Et il se mit à ruer (du moins dans mon imagination de macaque fatigué).
-Mais non c'est une blague - lui dis-je- calme toi!

Car oui : je fais des blagues avec mon vélo, voyez vous, car je n'ai personne avec qui en faire, et que dans des situations pareilles, il faut savoir positiver comme on peut!
Toujours est-il que blagues ou pas , la situation n'était pas des plus marrantes. Il était toujours possible de bricoler le porte-bagages, mais les rayons cassés, eux, ne pouvaient pas être changés, et avec un tel voilage de la roue, impossible de continuer. Il me fallait donc attendre qu'un véhicule passe pour m'emmener faire réparer ce pauvre Sylvio. Après une longue attente, un bus arrive, et me prend aprés que je lui ai fait de grand signes désespérés. A bord, je suis mécontent en regardant les superbes paysages défiler bien trop rapidement à mon goût. Arrivé à Atoche, je demande s'il est possible de faire réparer le vélo, mais on me dit que non, il faut aller jusqu'à Uyuni. Dommage, ce petit village de mineurs me plait bien. Il est complètement dissimulé dans une vallée peu profonde, au milieu de déserts et de canyons, et l'animation des rues (où je ne vois aucun touriste) est franchement dépaysante : on se croirait vraiment dans une ville de western! Le bus repartira trop vite, et traversera encore une fois des paysages que je n'ai pas le temps de m'approprier. De plus les conditions de voyage ne sont pas des plus agréables : les bus boliviens sont loin de valoir leurs homologues Argentins! La fumée et la poussière s'engouffrent à l'intérieur, on a une demi place par personne, et une drôle d'odeur s'échappe des sièges (hélas pour les autres passagers, mon odeur à moi doit être encore plus forte!). Précisons aussi que les chauffeurs se croient probablement en train de concourir dans un quelconque grand prix de formule 1, et prennent les virages en épingle à toute allure, se moquant éperdument du vide en contrebas... Mais bon, le bus bolivien reste tout de même une expérience qui vaut la peine d'être vécue, c'est une sorte d'attraction à sensations fortes, et bon marché. En tout cas je décide de revenir à Atocha en vélo, dés que celui-ci sera réparé.
Nous arrivons à Uyuni deux heures plus tard, alors que la nuit arrive. C'est une petite ville ultra touristique, d'où partent quotidiennement des excursions en 4*4 vers le salar et le désert de lipiez qui la bordent.




Samedi 31 juillet : Le matin je fais 36 fois le tour de la ville à la recherche d'un réparateur de vélos. L'aprés midi sera consacrée à la visite du pittoresque cimetierre de trains, dans lequel de vieilles locomotives rouillent tranquillement le long d'un ligne ferrovière désaffectée.




Dimanche 1 août : 101km. Retour sur Atocha. Je comptais sur le vent pour me faire rouler à grande vitesse, mais cet ennemi sournois, devinant que j'allais dans le même sens que lui, a préféré se calmer pour la journée. Saleté! Au moins, même s'il ne souffle pas très fort ce jour-ci, je ne l'aurai pas contre moi, ce qui se ressentira au niveau du kilométrage.
La route est toujours en aussi mauvais état, mais reste plate la plupart du temps. Je (re)traverse à mon rythme des paysages de dunes de sable et de pampa habitée uniquement par des groupes de lamas et alpagas. Quelques hameaux isolés, en murs de pisée et toits de chaume, semblent abandonnés de prime abord, mais un vieux campesino sortant de sa bicoque nous prouve le contraire. Sur les derniers 30 kilomètres on arrive aux abords de la vallée d'Atocha, passant au milieu d'un labyrinthe de canyons étroits. Je décide de monter la tente ici, ce qui m'économisera une nuit d'hôtel et me permettra de voir ce canyon demain a la lumière du jour, car il commence déja a faire sombre.




Lundi 2 août : 11km. Une nuit bien agitée. Vers minuit je me réveille complétement gelé, et me dépêche de me mettre tous les habits chauds qu'il me reste. Ca suffit pas, je décide donc de me préparer vite fait un gros café bien sucré, pour faire le plein de calories. Mais zut, l'eau dans les bouteilles est complétement gelée! Il me faut faire le marteau-piqueur pour en extraire de petits glacons que je fais fondre au dessus du réchaud, puis je saute dans tous les sens pour me rechauffer en attendant que l'eau bout, ce qui prendra une eternité. Lorsque c'est prêt, un peu de café, beaucoup de sucre, je bois le tout cul sec, et la chaleur revient petit à petit. J'ai eu chaud! Ou froid : dehors la température est tombée à -20 degrés. Et maintenant, enveloppé dans mes couches de vêtements et ma couverture de survie, je commence à avoir trop chaud, c'est un comble! Evidemment avec le café et tout le sucre ingurgité, impossible de m'endormir avant que le soleil ne pointe le bout de son nez, et je me réveille péniblement à trois heures, pour faire les derniers kilomètres vers Atocha. Pas le temps de faire de grandes ballades aujourd'hui, je visite donc le village tranquillement.




Mardi 3 août : 20 km. Départ matinal pour aller visiter les vallées du coin, et leurs formations de pierre hallucinantes, formées par l'érosion. Certaines sont particulièrement intéressantes et possèdent un nom, comme l'oeuf, la poire ou la belle. Je voudrais également visiter la "cité perdue", un haut canyon dont les pans gigantesques ressemblent aux gratte-ciels d'une grande ville abandonnée. Mais c'est tout de même assez loin, sans aucun chemin d'accés, et alors que je suis encore à 10km du site, je fais demi-tour pour ne pas me faire rattraper par la nuit. J'en ai quand même eu une vue éloignée...




Mercredi 4 août : retour sur Uyuni, en bus vu que maintenant je connais le chemin. Le départ est prévu à 2h, et nous partons avec une heure de retard, mais ce n'est pas très embêtant. Ce qui l'est plus par contre, c'est la direction du bus qui se cassera alors que nous sommes en plein milieu de nulle part. Impossible de continuer, il nous faut attendre qu'un autre camion qui ne soit pas plein puisse nous emmener vers Uyuni. Il y en a deux qui emmeneront rapidement la plupart des passagers, mais pour ceux qui restent, l'attente va être longue : plus de quatre heures, pendant lesquels je n'arrêterai pas de maugréer dans mon coin, alors que les autres se marrent entre eux. Grrr. Finalement, alors que la nuit est tombée depuis longtemps, un bus arrive, avec de la place pour nous tous, et nous parvenons une heure plus tard à destination. Journée macaque.

Je prévois de partir demain vers Potosi et Sucre, en bus car après il me faudra revenir de nouveau vers Uyuni pour la suite du voyage et que je n'ai pas envie de perdre trop de temps à faire des aller et retour. Objectif : rentrer en France dans moins de deux mois, le mal du pays se fait ressentir.

Hasta pronto.

26 commentaires:

  1. Yeah encore prem's sur les commentaires!!! Je pense que tu devrais débaptiser ton vélo! Le fait de porter le nom de son parrain, le rend beaucoup trop mauviette. Il a les chevilles trop fragiles, ça va te porter la poisse. Bises.

    RépondreSupprimer
  2. Ah tu commences à être fatigué et en plus tu es tout seul donc personne sur place pour te remonter le moral. Tu devrais te poser dans un endroit touristique et parler avec des français.Prendre des vacances quoi!!! Bisous

    RépondreSupprimer
  3. Part en guerilla contre les femmes qui ne sourient pas, et si tu réussit à les faire sourire, on t'appellera le Che Olivier...

    RépondreSupprimer
  4. honorable venerable6 août 2010 à 09:06

    !ante el frío de las montañas el sabio sabe s' elevar d' ¡una cumbre para ganar su nirvana! attencion a la vuelta VALOR

    RépondreSupprimer
  5. Salut vieille branche!!!
    Je me souvient encore de toi dans notre internat en train de rêvasser en dessinant sur tes feuilles de cours, et t'imagine maintenant à l'autre bout de l'océan.....wouaahou!!! Je n'aurais jamais cru que tu te lance dans une telle aventure, et pourtant je ne suis pas surpris.paradoxal???? pas du tout, car tu m'étonneras toujours!
    Tu as vraiment un grain, mais le bon!
    Voir ta trombine sur les magnifiques photos que tu nous offre me rappelle le (très?) bon vieux temps de notre adolescence, et m'oblige à te poser cette question indiscrète:
    Mais pourquoi?? qu'est ce qui t'as poussé à faire cela?
    Une chose est sure, tu es en train de regretter de ne pas avoir assez travaillé l'espagnol avec Bottone ( Plus très sur de son nom...mais tu vois de qui je parle).haa les boulettes dans les cheveux, je rigole encore!
    Merci encore, même sur cet autre continent, d'avoir pensé à mon anniversaire; et confirmant par là même que l'amitié n'a pas de frontière!
    Bon courage pour la suite, et nous attendons tous de tes nouvelles et de te revoir riche d'aventures et d'expériences!
    Le J ( Vecteur, d'ail et toute puissance !)

    RépondreSupprimer
  6. Hola Hombresito,

    Me voilà un peu rassuré et je constate que tes dialogues avec Sylvio sont superbes... comme d'ailleurs tes photos qui laissent rêver.
    Ici, le château s'est transformé en une fourmilière et j'attends avec impatience de reprendre le boulot pour me reposer.
    Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  7. Comme je suis bloqué à Cochabamba à cause des grêves générales de ces babouins mineurs, j'en ai profitté pour charger les photos.
    Franou, mauvaise langue, le capitan Sylvio est tout sauf un colosse aux pieds d'argile!
    Elisabeth, en ce moment, c'est pas de touristes dont j'ai besoin, je me demande même si c'est pas eux qui me fatiguent, je suis en phase misanthrope...
    Snake bar, une piña colada s'il vous plait!
    Honorable vénérable, devant le froid de la montagne, tout ce que je sais faire perso c'est attraper un gros rhume!
    Mon J d'ail énerJque, comment ca pourquoi? Quelqu'un qui a un grain n'a pas besoin d'un parce que pour faire un pourquoi, non? Il le fait parce qu'il a un grain!
    Bon allez... repos obligatoire!

    RépondreSupprimer
  8. la mamma du Ché8 août 2010 à 11:29

    bon, et moi et moi et moi..
    la dernière cette fois à le mettre ce commentaire, ça ne me ressemble pas ...je dois être fatiguée !
    que dire : j' ai peur que tu te congèles... que les roues d 'El Sylvio ne deviennent que deux jantes érodées à cause du sel du Salar ... que les chauffeurs des bus soient trop ivrognes (ils sont connus pour ça )
    sinon, une idée pour ta rentrée : édite un petit bouquin sur les chiens en pull, ça fera fureur ! les autres photos sont trés belles, j'ai bcp aimé le petit enfant.
    bises

    RépondreSupprimer
  9. Coucou Poivrounet!!!
    Toujours auusi captivant et rigolo ton périple...
    Ceci dit je pense aussi qu'El Sylvio est un colosse aux pieds d'argile, donc repos!!!
    Nous sommes tous avec toi, et fais comme tu le sens, y no olvidas "qui veut aller loin ménage sa monture" et je ne dis pas ça que pour El Sylvio...
    Besos de todos
    La bande des nettoyeurs

    RépondreSupprimer
  10. Coucou Poin ! Eh ben, c plus du tout le même paysage qu'en argentine on dirait... Enfin, ça fait un peu pampa avec les montagnes en plus. Il a l'air de faire super beau en tout cas, pourtant t'es couvert de la tete aux pieds ne ferait il pas un peu froid? :p
    Mention spéciale pour le mur en nougat : il est a moi ! je me charge de monter une expédition pour le ramener à la maison !
    J'ai bien aimé les toutous aussi :p
    Je te fais un bisou à bientôt !!

    RépondreSupprimer
  11. Il se passe des choses en Bolivie, juste dans ton coin. alors, des nouvelles fraiches seraient les bienvenues. OK ?

    RépondreSupprimer
  12. M'man, je crois que ta boite mail ne marche pas, je t'ai envoyé 3 mails en 3 jours, en réponse à tes messages alarmés, pour te dire où j'étais...
    Donc.. Je suis toujours à Cochabamba, où je me la coule douce. La ville est super bon marché, il y a quelques trucs à voir(notemment des films au cinéma pour 2 euros...). J'ai envie de me poser quelques jours, c'est un peu fatiguant de bouger sans arrêt. Ensuite, direction Totora, parce que Totoro n'arrête pas de me rabattre les oreilles pour y aller, puis visite de Sucre. Si le blocus de Potosi se lève, ben je passerai par là pour revenir à Uyuni, sinon je refais le grand tour.
    Rassurée? Bisous.

    RépondreSupprimer
  13. Superbe voyage! On t'envie tous même avec le frois, les montées, les poids et la mauvaise route... Profites au maxi!!!!

    Gros baisers

    PS Que cela ne t'empêche pas de nous donner des nouvelles..

    RépondreSupprimer
  14. Le machiniste fou... Bon titre de film d'horreur! Et tu es parfait dans le rôle du monstre sanguinaire :p

    RépondreSupprimer
  15. Et toi dans celui de la victime barbie. :p

    RépondreSupprimer
  16. En même temps une barbie c'est une belle femme à forte poitrine, faisant rêver les hommes. Je prends.

    RépondreSupprimer
  17. Puisque tu ne donnes pas de nouvelles, en voici de Noyers. La première journée du Gargouillosium s'est bien passée avec 12 sculpteurs (tu manquais à l'appel!), un passge de l'Yonne Républicaine (vidéo sur le net) et France Bleue... peut être FR3 va venir ??? Veux-tu que je te les envoie ainsi on aura de tes nouvelles.

    Besito

    RépondreSupprimer
  18. Je trouve que tu y restes un peu longtemps à Cochabamba...Les cochabambanaises doivent être particulièrement affriolantes la bas... petit chapeau melon et mini jupons froufroutants multicolores ?
    non ?
    réponse SVP !

    RépondreSupprimer
  19. Je quitte Cochabamba tout à l'heure. C'est bon j'ai vu tous les films qu'il y avait à voir au ciné , y compris les nanards.

    RépondreSupprimer
  20. Chapeau melon et bottes de cuir ? Deux versions au choix...

    Biz

    RépondreSupprimer
  21. Salut l'Oliv,
    Ca y est, de retour de Lozère aprés 4 jours de rando avec le Cyrilus. Qu'est-ce qu'on a gagné? 4 kilos, une tandinite et des ampoules; Peut-être qu'on va se mettre au vélo aussi! Mais on a pris plein de résolutions; toutes aussi irréalistes les une ques les autres!
    Je suis bien content de pouvoir enfin consulter ton blog. Tu fais souffler sur le Var un vent du large par lequel on se laisserait volontier emporter.
    C'est décidé, maintenant je suis la fin de ton parcours.
    Adios el Parots y como se dice en el Mazel: "Oulou Boudiou vritou..." (et le reste on a toujours pas compris)
    Nico

    RépondreSupprimer
  22. la mamy de Totoro21 août 2010 à 08:24

    On devient impatient de connaitre les réactions de Totoro à Torotoro land et à Totota city ! il a fait le fier ? il n'a pas voulu y rester ?
    photos please !
    et la suite ?
    vite !

    RépondreSupprimer
  23. mamy de totoro bis21 août 2010 à 08:26

    j 'ai mal écrit "Totora" !! et non pas Totota !
    il va fulminer le monstre !

    RépondreSupprimer
  24. La suite dans quelques jours, laissez moi le temps de faire des trucs avant de vous les raconter (ou au moins les inventer, parce qu'en ce moment je fais un peu ma mauviette...

    Copain Nico, c'est super ce que vous avez fait, j'aurai bien voulu partir avec vous!
    Courage pour mettre le Cyrilus sur un velo! J'ai deja vu des singes savant pedaler sur deux roues, mais... c'etaient des savants quoi, pas de stupides bonobos!
    J'aurais du te demander de venir faire le couillon avec moi en Amerique du sud, mais tu aurais sûrement trace comme un fou, en faisant une pause d'une heure a mi-parcours.

    Maman, j'ai pas fait le parc Toro Toro, juste Totora, tu lis pas tes mails!

    Bises.

    RépondreSupprimer
  25. Ah bon, je croyais...
    Totoro a du être triste d' être passé pas trés loin de son royaume ..

    RépondreSupprimer