mardi 6 juillet 2010

Le Chaco


Mardi 22 juin : Retour en Argentine, dans la jolie ville de Posadas. Il n'y a pas grand chose à y faire, son principal intêret étant sa proximité avec les missions jésuites, mais l'atmosphère y est agréable, et c'est un plaisir que de parcourir ses rues, sa costanera (nom des rues longeant une rive), et sa grande place ombrageuse. J'assiste évidemment au match Argentine-Grèce, en pleine rue, devant la vitrine d'un magasin de télévisions, avec toute une bande de supporters complètement allumés, qui s'enflammaient à chaque but Argentin.



Mercredi 23 juin : 196 km. Je reste toute la matinée et le début d'aprés midi à Posadas, puis à 3h je reprends mon chemin. La route est parfaitement plate, et j'ai un léger vent dans le dos, si bien que lorsque la nuit tombe, je décide de continuer. Bonne expérience en somme, puisque c'est à ce moment là que la faune et la flore reprennent du poil de la bête : Les odeurs des plantes qui se font plus fortes, le son des insectes locaux, semblable à de toutes petites clochettes, la fugace apparition des lucioles et des étoiles filantes... A tout moment, j'espère et je crains apercevoir un jaguar prés de la route, pret à me sauter dessus. Que faire dans cette situation? Aprés des heures de tergiversations avec Totoro, nous convenons que le mieux serait probablement d'essayer de coincer le fauve sous le vélo, ce qui me permettra de lui caresser la tête, tout en le prenant en photo de prés. Mais voila, pas de chance, aucun jaguar ne viendra pointer le bout de son nez pour que je puisse mettre en pratique une si brillante idée.
Au bout de 130km, j'arrive dans un petit village où reigne une grosse activité : pétards, musique, grand bingo municipal (une institution, le bingo, en Argentine...). Les hôtels y sont trop cher, je continue donc mon chemin, toujours pas fatigué. Je ferais encore 60 kilomètres avant d'arriver, à 3h du matin, dans un petit village qui propose une auberge bon marché.




Jeudi 24 juin : 111km. Comme on peut s'en douter, je ne me lève pas avant midi. La route se poursuit dans un paysage qui se transforme peu à peu en un magnifique marécage, où abondent les oiseaux échassiers. Perdu au coeur de cette région, le poussièreux village d'Itati abrite curieusement une immense église (la 3ème plus grande au monde, selon un habitant...). J'y fais halte le soir.




Vendredi 25 juin : 92km. Aprés avoir (rapidement) visité le village de jour, je file vers Corrientes. Sur la route, une petite escale à San Cosme me permettra de faire la connaissance de Juan Carlos, patron d'une petite sandwicherie. Austère au premier abord (les murs de son établissement sont couverts d'affiches du genre "vous commandez, vous payez, et vous vous barrez"), il deviendra de plus en plus aimable au fur et à mesure de la conversation. Je repartirai même avec des cadeaux : un mini-calendrier, un citron, et un drapeau argentin à accrocher sur le Sylvio! Trop sympa.
En fin d'aprés midi j'arrive à Corrientes, où je compte faire une escale de quelques jours.



Samedi 26 juin : Le matin je fais la connaissance de Victoria, une jeune Suisse en voyage, et nous décidons de visiter la ville ensemble. La plupart des musées sont fermés, mais il y a suffisemment de choses à voir pour nous occuper la journée entière (notemment un chouette atelier de travail du cuir, où on peut trouver des pièces remarquables, faites main, à un prix ridiculement bas!). Le soir, sortie dans un pub rock, avec deux autres jeunes de l'hotel. Etrange ambiance : le public écoute sagement les musiciens, et applaudit calmement à la fin de chaque morceau. Et le pogo alors bande de mauviettes???




Dimanche 27 juin : 53km. Le matin nous partons avec Victoria à Resistencia, une ville proche de Corrientes, pour y voir l'importante collection de statues exposées en pleines rues. Sur la place, un écran géant est installé, à l'occasion du match Argentine-???, gagné par l'Argentine, pour le plus grand bonheur des milliers de personnes rassemblées ici. Ensuite retour vers Corrientes, et je reprends la route, le soir sous la pluie, traversant une foule de supporters en délire. Le soir je plante la tente pour la première fois depuis bien longtemps, devant un petit restau situé au bord de la route.



Lundi 28 juin : 127km. Aprés avoir passé toute la matinée à bouquiner, faut se bouger un peu! La région est toujours marécageuse, mais de moins en moins humide. Le soir j'arrive dans un curieux village, Saenz Peña, où 95 pour cent des boutiques ne vendent que des meubles en bois brut. N'étant pas une termite, je cherche laborieusement un endroit où manger, au milieu de cette profusion d'ébénisteries.




Mardi 29 juin : Il y a un zoo de renommée nationale à Saenz Peña, je ne peux donc pas partir sans y avoir fait un tour! Plein de bestioles, la plupart originaires du Chaco (nom de la région où je me trouve) : jaguars, pumas, tapirs, fourmiliers... mais il y a aussi pas mal d'animaux importés (lions, tigres,...). Comme bien souvent, mon enthousiasme à voir des animaux se heurte à la tristesse de les voir vivre dans ces conditions de captivité. Bah au moins comme ca je suis sûr d'avoir vu un jaguar lors de mon séjour. Par contre les gardiens n'ont pas accépté que je rentre dans la cage avec Sylvio, afin de les caresser et de les prendre en photo...
Un peu fatigué à cause de la chaleur, je fais ma mauviette et décide de ne repartir que le lendemain.




Mercredi 30 juin : 35km. Mauviette totale : ce n'est que lorsque la nuit est tombée que je trouve le courage de repartir! La route est plongée dans un épais brouillard dans lequel on perd toute notion de temps et d'espace. Celà dit, c'est peut être le litre de bière bue auparavant qui m'aide à parvenir à cette état de conscience particulier.. Je trouverai laborieusement un endroit sûr où camper.




Jeudi 1er juillet : 147km. Aprés le village de Saenz Peña commence une région appelée Chaco Impénétrable, à cause des conditions géographiques difficiles, et de la sensation d'isolement qui en découle. Les champs de coton remplacent les marais asséchés, et les villages, de plus en plus pauvres et peuplés d'indiens, prennent des noms pitoresques : Pampa Del Infierno, Rio Quemado (brûlé)... Le soleil tape fort, les camions et le vent soulèvent d'épais nuages de poussière, je suis au far-west!




Vendredi 2 juillet : 123km. Aprés avoir assisté à la défaite des Brésiliens face à ces diables de Hollandais, Sylvio me fait savoir que c'est l'heure de retourner pédaler. A un moment, j'apercois devant moi un nuage de fumée, provenant du bas coté de la route. Un départ d'incendie! Arg, avec cette sécheresse, et la fôret d'arbustes qui nous entourre, ca peut vite dégénérer cette affaire là! Plusieurs petits foyers seront facilement éteints, mais un arbuste à la lisière de la forêt est carrément en flammes. Je m'acharne longuement à l'arracher, afin de l'éloigner des autres arbres. Les quelques camions qui passent, auxquels je fais de grands signes pour qu'ils viennent m'aider, me font un petit coucou et passent leur chemin. Crétins! Quelques minutes plus tard, une fois la dernière flammèche éteinte, quelle ne fut pas ma surprise d'entendre, juste derrière le mur de végétation, des voies d'enfants qui jouent! Je vais voir qui se trouve là, et découvre une petite maison, deux enfants, et leur père qui vient à ma rencontre. Aprés lui avoir demandé pourquoi il n'est pas venu m'aider plus tôt, et il me répond tranquilement qu'il n'y avait pas de danger, car les flammes étaient trop petites pour menacer la forêt. Je lui signalerai quand même l'arbuste calciné, un poteau éléctrique en bois qui se trouvait à deux mètres de l'incendie, et le vent qui soufflait dans la direction de sa barraque. Ne sachant plus comment on dit macaque en espagnol, je repart sans l'avoir insulté, couvert de cendres et d'épines...




Samedi 3 juillet : RAS. Je suis fatigué, mon genoux me fait un peu mal, je décide donc de rester une journée pour me reposer. Lecture, geekisme, et observation des techniques de drague sur la place du petit village de Monte Quemado : les garcons passent leur temps à siffler toutes les filles qui passent à moins de 30 mètres d'eux. On se croirait dans une volière...




Dimanche 4 juillet : 145km. Gros soleil, poussière, villages perdus... Le soir, les autochtones sont étonnés de voir passer un type en vélo qui chante à tue-tête en faux japonais (J'ai du prendre un sacré coup de chaud sur la caboche!). Les plus étonnés (et étonnants en ce qui me concerne) sont les membres d'une communauté mennonites qui viennent faire leurs courses de la semaine en charette.




Lundi 5 juillet : 30km. La fatigue me retombe dessus, et ne me lâchera plus les prochains jours, pendant lesquels avancer sera de plus en plus laborieux. Aprés avoir nettoyé mes vêtements, qui commencaient à être constitués davantage de sel que de coton, je me traîne péniblement vers un cyber. La connection est tellement lente qu'entre deux ouvertures de page je fouille le disque dur.. Tiens, c'est quoi ca? Quake 3? Je tombe dans un piège grossier, et lance le jeu. Retour à la réalité plusieurs heures plus tard : je m'appercois avec horreur qu'il fait presque nuit! Pour sauver l'honneur je rejoindrai quand même le village suivant, situé à une poignée de kilomètres à peine.




Mardi 6 juillet : 38km. Je voulais me réveiller avec une bonne douche, mais finalement une petite éléctrocution fera ca bien mieux. Aprés tout, c'est normal qu'on prenne un coup de jus en se douchant, lorsqu'on veut ouvrir le robinet d'eau chaude, non? Ne voulant pas avancer sous un soleil de plomb (même si apparemment il me permet d'apprendre spontanément de nouvelles langues étrangères), j'attends la fin d'aprés midi pour me mettre en route. Mais mon cycle jour-nuit est complètement faussé, et au moment du départ, je commence dejà à bailler à m'en décrocher la mâchoire. De plus, aprés plus de mille kilomètres de plat absolu, les contreforts de la cordillère des Andes réapparaissent, et donnent à la route un relief auquel je ne suis plus habitué. Résultat, je fais péniblement quelques kilomètres avant d'échouer dans le village suivant : El Galpion.




Mercredi 7 juillet : 48 km. Journée tout à fait semblable à celle du 5. Le soir je vais misérablement poser ma tente devant un bureau de police.




Jeudi 8 juillet : 110km. Allez, ca suffit les journées à 30km, il est temps de reprendre du poil de la bête! Pour ce faire, je commence par une énorme grasse matinée, pour reprendre un semblant de rythme jour/nuit et récupérer de la fatigue des derniers jours. Puis c'est parti pour la dernière ligne droite avant Salta. Je suis maintenant sur une "autoroute" assez fréquentée qui ne fait que monter et descendre. Le problème, c'est que les bas-cotés ne sont pas bitumés : c'est du gravier et de l'herbe! C'est ultra pénible, mais je n'ose pas trop m'aventurer sur les voies. Les 40 derniers kilomètres se feront de nuit, en m'interdisant à chaque instant de m'arrêter pour poser la tente lorsque j'en ai l'occasion. A 10h du soir, enfin, je boucle la plus longue des étape de mon parcour (Posadas-Salta), en apercevant en contrebas les milliers de lumières de la ville. Superbe.. mais il était temps!

22 commentaires:

  1. Je suis la 1ère... en fait on attend tous tes nouvelles aventures avec impatience. Bon, faire 300 km en 2 jours en inversant le cycle jour nuit, ça ne peut pas te mettre en forme les jours suivants.. donc, calme le jeu ! reposes toi bien à Salta car aprés ce sera dur.
    Mais tu vis des moments inoubliables et c'est bien.
    Tu n'as pas laissé Totoro au zoo au moins ?

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  2. re-moi !
    car je vois toujours tes photos APRÉS ton récit : magnifiques, celle du chien en maillot de supporter et son maître est très drôle, encore une fois, tu as eu de la chance d' être juste là, à ce moment là.
    Fais d'avantage de photos d'enfants. celle du petit garçon est belle aussi.

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  3. Deuxième!
    Bon, comment te dire? Tu me copieras 100 fois "je ne tenterai plus de sauver la maigre végétation en éteignant les départs d'incendie à mains nues même si j'admire Capitaine Planète depuis ma plus tendre enfance".

    N'oublie pas de m'envoyer notre prochain thème. Là je bosse sur le rouge de toutes façons.

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  4. Super geek ! pas pu résister à quake 3 pfffff ;)
    Rassure toi, il fait chaud ici aussi, ou l'on étouffe sous le soleil :( A Nice on a encore un peu d'air, mais tous n'ont pas cette chance... Je suis à la colline du château en ce moment, je fouille des tombes d'enfants jusqu'à mi juillet ^^
    Bisous !

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  5. honorable venerable10 juillet 2010 à 16:29

    "ç'est au sommet de la montagne que le fou s'eclate" :proverbe tibétain!
    pédale hombre la cordillère est là

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  6. Ce qu'on voudrait savoir c'est si tu as appris quelque chose de leurs techniques de drague... Tu fais l'impasse sur l'essentiel...
    Tu es passé chez le coiffeur? Pour te faire tout "beau" pour ton papa? (beau étant un mot à prendre avec un sens relativement relatif)

    Perly, la méchante ;)

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  7. Franou, impossible de faire autrement non mais, j'allais pas m'arrêter à coté d'un incendie et faire bruler des chamallows en regardant les derniers arbres partir en fumée, non?
    Pik, 4 mois sans geeker, tout le monde ne peut pas en dire autant, hein? ;)
    Honorable, je commence à m'éclater, à 1200 mètres. Encore 3000 et ca sera bon!
    Perly, la tonte était nécessaire, car avec la touffe que j'avais, j'arrivais plus à mettre le casque! Sinon je maîtrise pas encore la technique du sifflement Argentin. Quand j'essaye, ca attire des meutes de chiens qui essaient de me mordre...
    Mum, tu poses trop de questions, je ne répondrai qu'à la plus importante : JAMAIS je ne laisserai Totoro, ni dans un zoo, ni nul, part!!!
    Bisous!

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  8. NUL PART, OLIVE... NUL PART.. NULLE PART!
    Perly va exulter ... surveilles-ton language écrit mon bon.
    Bon, aucun ne t' a souhaité une bonne fête hier ...


    sauf la mamma !

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  9. Hola el bombero,

    Bravo pour tes exploits de pompier... mais il te reste sans doute encore beaucoup de travail tout le long de ton parcours.
    Sinon, ta frénésie de pédaler dans le noir ne me semble pas être une bonne idée avec les jaguars (j'ai vu que tu avais la solution pour le maitriser) mais surtout les véhicules. La Mama va se retrouver dans tous ses états!
    Keep cool San Olivier de Argentina!

    Besito

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  10. Daniel... MAMMA.. avec 2 M c'est encore plus protecteur qu' avec un seul M.
    mais qu' est ce qu'ils ont ces ROBERT avec l'orthographe !!!
    il y a Perly qui surveille ! gaffe !

    mais oui, Olive, je te l'ai dit de ne pas rouler de nuit ! les jaguars ! quelle horreur, les voitures, les bandits, et les chiens qui veulent te mordre !
    hou la la, heureusement que je t' ai vacciné contre la rage !

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  11. Ah mais je vois que je n'ai même plus besoin de sermonner les "fauteurs". La Mamma s'en charge! A bas les vilaines fautes d'orthographe qui polluent nos phrases et nos textes!

    Bonne fête Olivier! (très en retard, mais c'est l'intention qui compte, et pour une fois que je suis gentille...)

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  12. Bon, Olive,je prend la parole pour ton fan club :
    on commence à s' ennuyer, voire s 'inquiéter (en ce qui me concerne) alors si tu pouvais nous envoyer un petit signal ça nous serait bénéfique.

    bises.

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  13. Je pensais justement la même chose...
    On attend des nouvelles!

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  14. Hola Chico,

    Va voir dans les poulaillers du coin s'il n'y a pas un internet pour nous envoyer quelques news... Virginie y arrivait bien quand elle était au Pérou ! Cela étant dit, un petit clin d'oeil nous ferait bien plaisir et on pourrait partager ton voyage avec toi. La mama (un seul "m" en espagnol les donzelles)ne doit plus dormir la nuit...
    Sinon, les nouvelles du front: l'activité au château est à son comble avec un groupe de bénévoles de 8 filles (dont 2 coréennes et une israélienne) et deux groupes de scouts (25 pios et 8 compas). On a acheté une camionnette de 9 places et la trésorerie s'est retrouvée brusquement dans le rouge... mais on arrive à gérer.
    A la maison, la cuisine deviendra utilisable demain matin et il faudra enlever encore les tonnes de poussière de la salle à manger. le résultat est quand même superbe.
    Noyers est en pleine musique avec les Rencontres Musicales et on a eu le droit à un super concert avec Anne Queffelec et un jeune de 18 ans (Guillaume Vincent - 2eme du concours Thibault) qui nous a fait ce soir un concert fantastique (certainement un des 5 meilleurs pianistes de France). Sinon, j'ai 2 pianistes à la maison et je baigne à longueur de journée dans Chopin and Co (mais je ne suis pas osuvent à la maison comme tu peux l'imaginer).
    Gros bisous del papasito.

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  15. la Mama donc ....., oui, elle s'inquiète; et elle envisage d'envoyer le GIGN à sa recherche si ça continue... c'est vrai que ça commence à faire long cette histoire ! il passe dans une région assez rude,il grimpe sur l' Altiplano, peu de villages et les poulaillers doivent être gelés car il y a une vague de froid .
    Bon, soyons forts et attendons.

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  16. Courage El Pimiento!!!
    Donne des nouvelles, la bande des nettoyeurs qui commencent à s'inquiéter!!!
    Besos de todos sin olvidar el pero loco

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  17. Car une donzelle n°1 sans n°2 c'est triste

    (perly)

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  18. Ah ben je vois qu'on se retrouve tous au même endroit. Patientons donc... (ce bout de phrase est quasiment imprononçable.)

    M. Fort est en mode macaque. Comme tu peux le voir sur les dernières photos de médiévales. Bien entendu Gros est son compagnon de jeu.
    Je crois que tu lui manques.

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  19. Hola Chico,

    Salvame de las donzelles ! La N°1 y N°2 son terribles !
    Danos algunos informes!

    Besito de papasito

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  20. Hola les donzelles, les macaques, les nettoyeurs fous, les peros locos, le papasito, et ceux que j'oublis! Tout va bien, je suis à la frontière Argentine/Bolivie, dans des régions un peu perdues, avec peu de connections internet. Je vous prépare un résumé des épisodes précédents d'ici demain. Bisous!

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  21. Salute hombre!

    Enfin tu as trouvé un poulailler avec les super poules douées à pianoter sur les claviers d'ordinateurs ! J'avais peur que tu aies été enlevé par les E.T. (qui visitent régulièrement l'Amérique du Sud) pour faire des expériences sur un drôle d'animal qui pédale dans le désert.
    Ici, on se proposait d'utiliser ton blog pour faire salon de thé avec les donzelles en attendant de tes nouvelles..; C'est raté ! Et on est content de te savoir en forme.

    Besito

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  22. Papa... il ne me semble pas t'avoir vu emmener des herbes illicites à ton retour en France? Tu cultives quoi à Noyers exactement, entre deux étapes de rénovation de la maison? Bisoutos!

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